11 nov. 2009

Un diagnostique SVP!

La raison de ma démarche (2007-2008)

Faire des recherches, lire, m'instruire pour tenter de comprendre et me préparer à quelques éventualités est, depuis la naissance de Thomas, mon 1e leitmotiv. Ma démarche vers un diagnostique est la résultante de 2 étapes. D’abord, je voulais avoir la certitude au fonds de moi que le comportement de Tom, s’il en est amplifié, n’est pas le seul effet de retournements familiaux. J’ai aidé Thomas depuis son plus jeune âge à développer ses habilités sociales et, avec l’aide de l’ancien directeur de l’école les Trois -Soleils à Laval (Jean-Sébastien Desrosiers) et d’une enseignante spécialisée (Mme Édith Durand) Thomas a fait un cheminement remarquable pendant sa maternelle. À la fin de l’année, il était encore identifié comme ayant un “problème sévère de comportement” mais il gérait beaucoup mieux ses colères et ses crises d’agressivités et nous avions bon espoir qu’il parvienne à s’adapter suffisamment pour qu’il poursuive normalement ses études primaires. La situations c'est largement détériorée en 1e année... Nous sommes retournés à la case de départ ...

J’aurais aimé éviter une étiquette qui, qu'on le veuille ou non, suivra mon enfant pour des années à venir. Cette étiquette va, évidemment, apporter une aide à mon fils. Mais elle va aussi lui faire du tort, jusqu’à un certain point. Les écoles en tiendront compte; les gens en parleront; il y aura des rejets, de la pitié. Mais le constat est là: Thomas a une carence en habilités sociales, et je ne peux pas, à moi seule, l’aider à y palier.

La 2e étape a été franchit par l’école. Le nouveau directeur me parle d’école spécialisée, d’exclusion. Son enseignante ne le gère plus, le service d’aide aux devoirs l’a expulsé en me disant qu’il ne peut accepter un enfant qui n’a pas de motivation. Pourtant, j'étais persuadée que la motivation n’est pas le problème de Thomas. L'école a même fait une plainte à la DPJ parce qu'il se cachait sous le bureau quand un adulte se mettait en colère contre lui! (Parait que cela est un signe suffisant pour vivre dans une famille violente... ) La société me parle d’un enfant mal élevé et ayant des excès de violence gratuite. Et là encore, on faisait fausse route. La difficulté était plus profonde que cela, j’en était déjà certaine à l'époque. Il était donc temps de mettre un nom afin d’expliquer et d’aider le milieu social à recevoir Thomas, et, plus que tout, d’amener Thomas à comprendre le fonctionnement du monde social pour qu’il puisse enfin l’intégrer.

Finalement, c'est une ancienne collègue de travail qui, à force d'entendre mes batailles téléphoniques avec le directeur d'école, me parle du syndrome d'asperger. Et, EURÊKA! c'était Thomas à plus de 70%! Alors, malgré que mon pédopsychiatre réfutait cette possibilité, malgré mon entourage plus que septique, et parce qu'une direction d'école concoctait un dossier afin de place mon Tom dans une école pour délinquance, j'ai foncé sur les murs... et ils ont tombés!

1 commentaire:

  1. Bonjour petit Prince Thomas!
    Comme tu es beau!!!!
    C'est la première chose qui m'a traversée l'esprit lorsque j'ai ouvert ton site.
    Je te souhaite bonne chance pour parcourir le tunnel de la vie.
    Je connais bien l'Asperger puisque je vis avec depuis 22 ans, mais je le sais seulement depuis quelques mois.
    Je serais heureuse d'avoir de tes nouvelles, de toute façon le lien de mon blog est lié.
    Bistouflysssss
    Suzy

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